Les narcisses sortent petit à petit depuis plusieurs semaines. A voir les bourdons les éviter, je me dis que les fleurs ne sont pas mélifaires, contrairement aux orties, où les insectes se régalent.
Les fèves poussent tranquillement. Chez les voisins, elles sont déjà en fleur.
Les salades commencent à prendre, enfin. Les pluies des derniers jours ont été conséquentes. Mais ce n’est pas gagné et la sécheresse risque d’être terrible. Je veux toujours arroser le moins possible.
Cela veut dire protéger le sol pour éviter que l’humidité s’évapore, mais aussi sélectionner les plantes pour qu’elles aient besoin de peu d’eau.
Je commence à travailler sur les étages. J’ai planté 2 lianes : une de kiwi, une de raisin. Au pied, j’ai planté des fraisiers. Ailleurs, des petits pois. J’ai hâte de pouvoir planter les premières tomates.
Les dernières semaines m’ont montré que :
- la terre du jardin abritait plus de vie que je ne pensais, notamment des vers de terre ;
- il est compliqué de jardiner sans déranger l’écosystème, que ce soient les individus qui y vivent ou les plantes qui permettent sa résilience, mais c’est un véritable enjeu. Pas pour qu’il n’évolue pas, mais pour qu’il puisse le faire sans traumatisme.