Hier, c’était la deuxième marche pour le climat. A Toulouse, il n’y a pas eu d’autorisation à manifester en hyper-centre, rive droite.
Sur la place du Capitole, il y a l’exposition Toulouse 2030, organisée par des banques et promoteurs immobiliers, qui présente la vision d’une métropole toujours plus bétonnée, en hauteur ou en largeur.
Je me posais des questions sur #Toulouse2030 et puis j'y suis allé et ce que j'ai constaté c'est que c'était une exposition de quelques maquettes, des Mac ici ou là, un jeu avec des cartons et des conférences "d'experts". #urbanisme #Toulouse pic.twitter.com/zOavxHMflJ
— Vincent Laurent 🤓😺 (@greenvincent) 13 octobre 2018
Le rassemblement a donc eu lieu à la prairie des filtres, un des premiers lieux écolos de Toulouse, puisqu’il la prairie permettait de filtrer les eaux de la Garonne, puis sur le pont neuf, puisqu’il fallait bien un peu de visibilité.
Chaîne humaine pour le #climat : plusieurs milliers de manifestants à #Toulouse – #MarchePourLeClimat https://t.co/qf7TmfmWCZ
— La Dépêche 31 (@ladepeche31) 13 octobre 2018
Le dernier rapport du GIEC est alarmant. Il nous reste seulement quelques années pour agir.
« On est dans une situation complètement folle où le scientifique est celui qui gueule en disant – Arrêtez d’être calmes – » @rglucks1 #ONPC
— On n’est pas couché (@ONPCofficiel) 13 octobre 2018
L’heure n’est plus vraiment à la transition. La diminution des émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de la qualité de l’air devra être faite de manière drastique, nous dit le GIEC :
Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010)
Les normes ne peuvent plus être les mêmes. La croissance ne peut plus être recherchée… car la Terre n’est pas un espace infini et que nous avons atteint ses limites. Il n’y a pas d’autre planète. Aux politiques de mettre en place, les normes qui vont nous permettre de vivre sur cette planète.
La création d’un groupe transpartisan à l’Assemblée nationale, pour réfléchir et se mettre d’accord sur des mesures qui permettront une transition écologique et solidaire (oui, parce qu’il n’est pas non plus question d’une transition qui ne profiterait qu’aux plus aisés, hein) est un petit pas vers une union nationale, comme en temps de guerre… mais c’est encore très loin d’être suffisant.
Mais il est encore temps.
La manifestation étant statique, à Toulouse, des « arbres d’engagements » ont été mis en place sur la prairie. Il s’agissait d’écrire ce qu’on s’engageait à faire. Ce billet fait partie de mes engagements. Parce que je ne fais pas assez.
Pour l’année 2018, j’espère avoir une empreinte écologique positive. Ce sera la première année pour moi. Mais, la forêt continue de brûler. Peu importe que j’ai fait ou pas « ma part ». Il n’y a que collectivement que la lutte contre le réchauffement climatique peut être gagnée.
Bravo Philippe, ton mode de vie est exemplaire, et nous devrions tous avoir pour objectif cette empreinte positive… Mais j’en arrive à la même conclusion que toi, si c’est chacun pour sa pomme, on n’y arrivera pas. Comment faire plier les grands groupes et les lobbies ? Soit on est solidaire, soit on est tous foutu ♀️