Cela fait maintenant quatre semaines que j’ai arrêté de poster sur les réseaux sociaux (ou presque, car j’ai un peu utilisé Buffer au début et ai fait deux tweets/mentions ces derniers jours, en public). Comme j’ai pu le dire, Twitter fait partie de ma colonne vertébrale mais cela commence à changer, et moi avec.
Je regarde de moins en moins Twitter, sauf pour du travail que je fais avec l’agence Digidust. Je ne lance quasi plus TweetDeck. Cela a un effet positif : je gagne en concentration.
Comme marketeur, sur Twitter, on essaye de retenir l’attention. C’est notre job. Mais quand on est un utilisateur, on est aussi soumis aux multiples distractions du Flux, qu’on en soit conscient ou pas.
Pierre-Olivier Carles dit dans un commentaire sur ce blog que je suis « au-delà du power user » et effectivement je me sers de Twitter. J’y apprends énormément, je crée des liens, j’y participe, j’y vis.
Mais les Internets, ce n’est pas que Twitter, la vie n’est pas que numérique. Ne pas tweeter était pour moi une ascèse. Cela m’a permis de réécouter le reste du web, le reste de la vague, de la vie.
En décembre dernier, j’avais passé 7 jours sans tweeter (c’est Régis qui me l’a rappelé en commentaire !) mais je n’avais pas publié sur ce blog autant que ces dernières semaines. 7 jours, c’était trop court. J’avais juste attendu de pouvoir à nouveau tweeter. En un mois, j’ai commencé à regarder d’autres choses.
Mais Twitter, ce n’est pas juste de l’information. C’est aussi des gens, des échanges, un moyen pratique de discuter. Au cours des dernières semaines j’ai pu le faire en DM mais c’est sans doute pour les échanges publics que je vais retourner sur Twitter, courant septembre, après cette pause estivale. Mais cela sera peut-être différent d’avant et avec l’envie de refaire des pauses assez régulièrement, de repenser sans cesse mes modes de fonctionnement.
Comment