La première information que j’ai eu après ma presque semaine déconnectée, c’est que Nicolas Sarkozy était candidat à sa succession. Ce n’était pas vraiment une information, on s’en doutait mais cette confirmation a accéléré la campagne présidentielle. On est vraiment dedans, maintenant. Les choses sont claires. Les candidats sont là. Les semaines vont être chargées en petites phrases, débats, à la télévision, sur Twitter, sur Facebook.
Forcément, à un moment, des déclarations ou propositions peuvent toucher, interroger, choquer, révolter. On peut aussi adhérer. L’offre politique est vaste.
Mais, ce week-end, c’est aussi la première que j’ai vu, parmi dans mon feed Facebook, apparaitre un soutien à Marine Le Pen. Je dois avouer que ça fait quelque chose. Je suis opposé de manière viscérale aux idées développées par le Front National. Je suis contre ce nationalisme fermé, contre la ségrégation sociale qu’il prône. Comment peut on arriver à soutenir cette vision de la France là ? Peut-être que la société a besoin de débats, d’échanges, d’explications.
Vais je parler de politique ici ? Peut-être, je n’en sais rien. Comme tout blogueur, je suppose. Pas de manière partisane, en tout cas, même si je me suis un peu exprimé à divers endroits sur le Net et que mes positions sont connues.
J’en parle, parfois, sur Twitter. Ce n’est pas forcément ce que je peux dire de plus intéressant… mais, parfois, s’ensuivent des échanges qui apportent toujours quelque chose.
Google Plus, aussi… Je balance plus de choses là-bas. Faut il segmenter l’info sur les réseaux ? Éternelle question. Je ne sais pas. Je me dis, cependant, que cela risque moins d’ennuyer les gens si les contenus ou homogènes… Ou pas. C’est parfois lorsqu’on sort de ce qui est attendu que la sérendipité intervient ;-)
Bref, au cours des prochaines semaines, il devrait y avoir un peu plus de société et de politique sur mes différents comptes sociaux. Juste parce que je suis citoyen, comme vous. Et, après tout, la finalité des médias sociaux n’est elle pas de mieux organiser la conversation ? Ils sont éminemment politiques, par essence… même si un like ou un troll ne sont que les premiers éléments du débat démocratique.