Je covoiture régulièrement. Cela me permet de discuter avec des personnes qui font le trajet sur la route tous les jours mais aussi d’aller dans des coins de la ville où je n’aurais pas été autrement. Le temps que je mets pour rejoindre ma destination peut varier car je fais des détours.
Ce soir, j’ai découvert un nouveau quartier. Il était l’heure de dîner alors j’ai découvert aussi un nouveau supermarché. Ce n’est pas le type de lieu que je fréquente le plus, je suis toujours étonné de la masse de produits qu’on peut y trouver.
Mais, ce soir, j’ai surtout été étonné par le nombre de morceaux d’animaux suspendus, congelés, sur glace ou sous cellophane, mis dans des boîtes pour être conservés. Le nombre d’individus était impressionnant. Le nombre d’espèces, terrestres ou marines, aussi.
Je me suis demandé s’il fallait avoir honte, si je devais avoir honte d’être là, dans ces allées de réfrigérateurs, si le magasin, la marque, devaient avoir honte de participer à ce commerce. Je pensais pourtant avoir réglé cette question il y a quelques années.
Acheter végé dans des épiceries, restaurants, brasseries, magasins de vêtements, permet d’augmenter la demande. Cela devrait donc être positif. Mais est-ce normal d’exposer ainsi les cadavres d’animaux, sans aucun respect pour ce qu’ils ont été ? Et de se promener au milieu comme s’il s’agissait d’un champs de fleurs ?