Mémoire-Vive a interviewé Jean-Louis Borloo, à la veille du rendez-vous de Copenhague. Cet entretien est marquant et pas seulement par rapport à la Conférence.
1. L’enthousiasme.
Le ministre de l’Ecologie est enthousiaste, et il veut croire à ce qu’il va dire.
2. La positive attitude.
Face à un défi, il est préférable de se dire qu’on va y répondre, qu’on va le surmonter, que c’est possible, plutôt que de se dire que c’est foutu.
3. La prise en compte des intérêts des partenaires.
Ca me semble être le propre d’une négociation. C’est assez inhabituel, en France, qu’un homme politique en parle ainsi.
4. Le buzz.
Jean-Louis Borloo se met en avant, parle fait parler de la négociation, des coulisses. Il génère ainsi du buzz dans les médias. Ses idées s’installent ainsi dans les consciences.
Le Ministre français de l’Ecologie vend un produit, une marque, l’accord climatique, et il me semble extrêmement moderne pour cela. Il n’essaye pas de vendre quelque chose dont nous n’avons pas besoin, mais écoute, adapte le produit pour qu’il prenne en compte les besoins des uns et des autres. Un modèle à suivre pour tout produit ou toute opération marketing?
Intéressant mais tu me sembles oublier un point essentiel : le storytelling des marques Borloo et Sarkozy.
Raconter que la France est le moteur de la préparation de cette rencontre comme Jean-Louis Borloo le faisait dans Dimanche+ ce midi encore. Vanter la démarche de Nicolas Sarkozy en somme.
J’ai moi aussi été frappé par le reportage de Dimanche+. Et aussi par la phrase habituelle de l’UMP et répétée aujourd’hui par Hortefeux : « Sarkozy a plus fait pour l’écologie que n’importe quel parti politique écologique ».
@Xavier: C’est vrai, je n’avais pas pensé à ces deux marques. Dans l’interview donné à Mémoire Vive, le nom de « Sarkozy » n’apparaissait pas.
J’ai vu le reportage sur Canal +. Le reportage montrait son travail mais il ne me semble pas qu’il était dit que la France était la seule à œuvrer dans ce sens.
@Bertrand: On est en plein dans la communication. Reste après à démêler la communication des faits.