Dredi. Férié. J’entame mon protocole de déconfinement. Dans l’absolu, je n’ai pas de raison de quitter mon immeuble avant plusieurs semaines, voire mois, le télétravail étant largement maintenu en France, comme le rappelle Marion Moreau dans son billet sur le déconfinement au travail. D’ailleurs, c’est une bonne nouvelle que le groupe automobile PSA compte adopter le télétravail comme règle générale pour les cols blancs. Ira-t-il jusqu’à voir que l’usage des voitures particulières est nocif ?
Télétravail, donc, mais si j’ai la possibilité de fouler l’herbe à nouveau je vais la saisir. A Toulouse, par contre, c’est apparemment galère pour trouver des masques, nouvelle outil indispensable dans les transports en commun, en plus de la distanciation physique.
D’ailleurs, du côté des informations concernant le coronavirus, les enfants peuvent transmettre le COVID-19. Et c’est dans quelques jours que des écoles rouvrent en France, ce pays où la branche d’Amnesty International alerte sur les violences policières pendant le confinement.
Injustices et inégalités encore, le confinement a accentué l’oppression systémique des femmes. Pendant le confinement, la charge mentale des femmes a explosé. Mais le déconfinement est loin d’arranger les choses. Les hommes ont déjà commencé à écrire la suite, sans les femmes. Titiou Lecoq décrit bien comment les femmes risquent d’être les perdantes de l’après-Covid. Il est urgent d’être féministe ou allié des féministes.
Je vais terminer sur une note positive : le végétalisation des assiettes avance ! En effet, de nombreux abattoirs étant fermés aux Etats-Unis, la viande végétale place ses pions tandis que Julien Vidal se demande si on doit continuer à manger de la viande dans les colonnes de Libé, et que le PDG de Danone dit qu’il faut changer de modèle car l’agriculture contribue massivement au réchauffement climatique. Alors remercions les policiers qui ont laissé se dérouler des trafics de courgettes et des deals de pastèques pendant le confinement ;-)
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