L’hypothèse d’une sortie de crise sanitaire, c’est à dire le moment où on pourra à nouveau voir tout le monde, y compris les personnes « à risque » : âgées, déjà fortement malades, voire obèses (j’en suis) en 2022 comme on le faisait en 2019, est une hypothèse optimiste. Elle repose sur 2 hypothèses :
- Une vaccination est possible ;
- Elle serait trouvée en 2021.
En attendant on va devoir vivre avec le virus, respecter les gestes barrières, la limitation des rassemblements, les mesures de températures, le télétravail, des opensapaces réoganisés, le plexiglass à La Poste comme dans le reste de la société, des drones au dessus de nos têtes.
Il y aura des déconfinements, des reconfinements. Le confinement permet de ne pas faire exploser les hôpitaux, de produire assez de masques et de matériel médical. Le déconfinement permet de maintenir les hôpitaux au bord de la crise (ils l’étaient déjà avant le COVID-19…) et notamment en permettant d’autres soins que ceux du COVID, de diminuer les violences intrafamiliales, de relancer des activités ou productions, de permettre des rencontres en présentiel, de réduire les inégalités.
Le 11 mai est loin d’être la fin de la crise. Ce n’est pas un retour à la normale. Il y aura un jour où on pourra revoir toutes les personnes qu’on veut, aller où on veut…. mais pas maintenant.