Jean-Luc Mélenchon est un des rares politiques a expliqué publiquement comment il fonctionne avec Twitter. Suite à des tweets qui ont fait polémique le week-end dernier, il revient sur la façon dont il procède.
D’abord, il précise qu’il se fixe des instruments de mesure :
on doit retenir la règle : étendre la fidélisation de notre mouvance sur nos médias autonomes. Cette stratégie méthodiquement appliquée fournit un instrument de mesure : les indices de fréquentations, les taux de pénétrations.
Ce sont donc des KPI (indicateurs clés de performance). Jean-Luc Mélenchon ajoute que « les clignotants sont au vert ».
Ensuite, il rappelle que ce n’est pas lui qui tweete. C’est écrit dans sa biographie, sur la plateforme.
Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon précise :
Je ne tweete pas directement. Un coupe-feu existe : celui de la transmission au meneur de ma tweetosphère. On appelle ce personnage un « community manager ». Je le nomme « meneur » ou tweetos. Je n’interviens pas plus d’une ou deux fois par semaine (…). qu’est-ce que j’assume ? Il ne peut y avoir à mes yeux qu’une règle : j’assume tout. Si je dois prendre des distances avec un tweet c’est à moi de le dire et de le faire ouvertement.
Dans une interview, le CM pour la campagne présidentielle 2012 expliquait :
Jean-Luc Mélenchon, c’est d’abord une voix et un discours. C’est des réflexes discursifs, des tics de langage, un sens de la répartie et une ligne politique.
A partir du moment où j’avais compris cela, je n’ai jamais trouvé gênant que ce ne soit pas lui qui tweete en personne.
On a donc des KPI, une marque, son ADN… et un CM libre de tweeter et expérimenter ! Situation idéale pour le « meneur », pour reprendre le terme de Mélenchon, de cette communauté !