On me demandait récemment ce qu’un barcamp devait produire. Je n’ai qu’une réponse de Normand à donner : rien… et tout.
Rien, parce que ce serait une erreur de venir en attendant quoi que ce soit. Pour paraphraser un illustre politicien : « ne te demande pas ce que le barcamp peut faire pour toi mais demande toi ce que tu peux faire pour le barcamp. »
Je me souviens que, lors du premier Virtual World Camp sur la Francogrid, nous avions commencé un atelier sur les droits d’auteur. Rapidement, au cours de la discussion, c’est la question de la diffusion des œuvres et objets sur les opensims qui avait été posée. J’en avais déjà parlé dans ce billet.
Depuis, le nombre de freebies disponible a fortement augmenté, sur la zone d’accueil de la Francogrid, dans les bacs à sable, dans des magasins plus traditionnels. Il y a eu un freebiescamp d’organisé, une ou plusieurs foires aux freebies.
Cet exemple me semble assez emblématique de ce que peut produire un barcamp : on sait avec quoi on arrive, mais on ne sait pas avec quoi on repart. On ne peut pas savoir ce qu’un barcamp va produire.
Un barcamp, ce sont des rencontres, des échanges, des idées qui naissent et/ou se développent, des collaborations potentielles après, des billets de blogs parlant du barcamp, qui préparent les discussions ou les poursuivent, des BD ou dessins humoristiques, des photos, des tweets, des vidéos des ateliers, des interviews vidéos des participants ou de quelques un. Tout dépend des participants, des talents et des moyens que chacun peut mettre à disposition. Il n’y a rien d’obligatoire, mais il n’y a non plus pas de limite à ce qui peut être partagé.
Et c’est cela, à mon avis, avec la décontraction et la bonne humeur, ce qui fait le succès d’un barcamp.
On verra bien jeudi prochain ;-)