Les lycéens sont descendus dans la rue aujourd’hui. Ils n’ont pas pu voter au premier tour. Ils ne pourront pas voter au second. Ils ont l’impression qu’on leur vole leur avenir. C’est aussi ce qu’il s’était passé en 2002, lorsque Le Pen, le père, eut accédé au second tour. Dans la rue, on retrouvait des gens qui n’avaient pas voté le 21 avril, soit par abstention, soit parce que mineurs. Les lycéens sont politisés. Les choses seraient plus simples s’ils avaient le droit de voter à 16 ans. Après tout, une part importante des décisions prises par le Parlement les concernent : éducation, accès à l’emploi, revenu avant 25 ans, construction européenne, climat, etc.. C’est d’abord eux qui sont impactés par les décisions publiques et ils en sont conscients. Alors que beaucoup de villes ont des conseils municipaux pour enfants, les adolescents et jeunes jusqu’à 18 ans n’ont pas de représentation politique. Un jour, peut-être, faudra-t-il changer cela, non ?