Depuis quelques mois, je consomme très majoritairement des fruits. Cela amuse parfois
Le secret de @pcouzon pour envoyer des tweets à gogo? Les bananes! pic.twitter.com/lUGt66WchZ
— Rémy Sirieix (@RemySirieix) 16 Mai 2014
ou laisse indifférent, ce qui me va bien aussi ;-)
J’ai commencé à me tourner vers le frugivorisme avant d’arriver à Muret. Le déménagement m’a permis d’avoir accès à un jardin potager grâce à la plateforme Plantezcheznous.com.
Ça prend un peu de temps, surtout au début, et j’en suis encore là. Mais cela change déjà le rapport à la consommation et à l’environnement :
– diminution de l’empreinte carbone ;
– possible amélioration de la biodiversité (et notamment si on laisse pousser les herbes primaires et si on favorise les fleurs) ;
– amélioration des végétaux consommés en diminuant la part de ce qui a été exposé aux engrais et pesticides (à condition de jardiner sans ;-)) ;
Mais aussi possibilité d’échanger ou donner des fruits, des légumes, des graines, de faire des travaux communs. Et plus des personnes participent, plus la société est résiliente et peut faire face aux imprévus.
Pour le moment, je « bricole » et j’ai beaucoup à apprendre sur les plantes et les sols. Je suis encore loin d’avoir une production abondante. Il y a sans doute beaucoup à faire avec le mouvement des Incroyables Comestibles et, à Toulouse et sa région, Partageons les jardins fait un travail important de sensibilisation. Mais, dans le mouvement général du hacking, je suis persuadé que hacker toutes les espaces disponibles pour les fruits et légumes pourrait résoudre la pénurie de végétaux dans notre alimentation. Ce serait bien pour la planète, notre santé… et la sécurité sociale ;)
Dans la rue… Je kiffe :-) #tomates pic.twitter.com/XN4d6fyhff
— Philippe Couzon (@pcouzon) 1 Juin 2014