Hier, un tweet de @salyame :
12mois = 12 articles, vraiment pas une grande blogueuse :/ J’aimerai y remédier mais je ne sais pas par où commencer #novice
Salya est pourtant la créatrice de Twun.ch, Dekwo et, aussi, elle parlede.com. Largement de quoi bloguer, donc… Mais c’est sans doute ce « largement » qui pose question. Quand on a trop de choses à dire, le risque est de ne rien dire ;-)
Donc, quelques petits conseils pour (commencer à) bloguer :
1. Parler de ce que l’on connait.
Cela semble tout bête mais c’est beaucoup plus simple de parler de ce que l’on connait déjà, de ce que l’on connait sans préparation (au moins au début ;-)).
2. Commencer à dire ce que l’on fait et pourquoi.
Il y a deux choses, là :
- Ce qu’on fait : cela peut être anecdotique, sous forme de conseil, de partage d’expérience. Cela contribue à l’amélioration de la connaissance d’un métier, d’une activité.
- Dire pourquoi on fait telle chose. En effet, si une activité n’est pas adaptable partout, les motivations ne sont pas forcément liées à une activité, à une anecdote.
3. Écrire ce que l’on a déjà dit.
Régulièrement, à l’oral, par mail, on répète des choses. C’est vrai dans l’activité de conseil mais sans doute dans bien d’autres secteurs aussi. Si une question, une problématique, est redondante, c’est sans doute un bon billet de blog à faire puisqu’il y a une demande, que cela répond à une attente. En plus, si on a déjà dû y répondre, la réponse est sans doute déjà réfléchie.
4. Prévoir du temps pour écrire.
Bloguer demande du temps. Il faut donc s’aménager des pauses pour cela.
Dans un réçent article, Sylvaine disait qu’elle écrivait la majorité de ses billets dans un même café. Je suppose que, pour cela, elle s’installe, elle s’accorde du temps.
Perso, je me note sur mon agenda des temps pour bloguer, je note sur des dates les sujets que je veux traiter, ce que je veux dire. C’est plus ou moins précis, parfois un mot, un rappel. Cela ne veut pas dire que je respecte à la lettre cette to-do-list, mais, puisque c’est dans mon planning, cela me permet de ne pas avoir autre chose à faire pendant ce temps là.
5.Prendre des notes.
Je me trimbale toujours avec un carnet et des stylos. C’est plus facile – et rapide – de griffonner que de taper sur un smartphone ou allumer un mini-PC/portable. Quand j’ai une idée, un début de billet, je le note. Ça peut m’arriver dans le hall d’une gare, au café, en attendant un rendez-vous… Bref, cela peut déboucher sur quelque chose à publier ou non mais, quoi qu’il en soit, cela permet de s’exercer, et ce qui a été formulé clairement une fois reviendra forcément à un moment ou à un autre :-)
6. Publier.
Pour bloguer, il faut appuyer sur le bouton « publier ». Ce n’est pas seulement un truisme. Cela signifie qu’il faut, à un moment donné, accepter de valider ce qui n’était encore, quelque seconde avant, qu’un brouillon. Un texte est achevé lorsqu’il est publié…. même s’il reste imparfait.
Il faut donc oser publier ses brouillons. (Qu’ils aient quand même l’air de billets ;-)) Tant pis s’ils sont imparfaits. De toute façon, ils le seront toujours… Et puis, cette imperfection justifiera que d’autres billets soient écrits plus tard, d’autres billets qui complèteront, éclairciront, développeront ce qui a été dit. Un blog est un forcément un work in progress.
Et vous, vous donneriez quel autre conseil à Salya ?
en effet, bloguer est chronophage, à quand un billet pour savoir prendre du temps?
L’idée est excellente mais il va falloir que je teste diverses méthodes avant ;-)
Personnellement j’aime ressentir l’angoisse de la page blanche. J’aime me demander, le jour où je DOIS écrire : qu’ai-je envie de déverser sur le papier, quel souvenir vais-je utiliser pour le faire, quelle émotion vais-je ressentir en le faisant ? DEVOIR écrire : j’ai mis ce verbe en majuscules parce que le fait d’avoir un ultimatum peut aider à déclencher l’inspiration. Des compositeurs comme Gainsbourg, par exemple, attendaient la dernière minute avant de composer leurs chansons car ce sentiment d’urgence les stimulait.
Tout à fait d’accord avec toi, Greg. C’est pour cela qu’il est, à mon avis, important de se prendre un temps pour se retrouver face à la « page blanche » :-)
+1, n’ayons pas peur de nous confronter à nous-même :)