Réunion intéressante aujourd’hui, à propos de la nouvelle maquette de vienne.fr.
Il en était question dans le numéro de mars de Vienne Aujourd’hui (pdf), le site de la ville va être refondu, avec beaucoup plus de place donnée à la parole et aux retours des habitants.
Aujourd’hui, nous avons appris que cette volonté politique avait pour toile de fond la réforme des collectivités territoriales. En effet, dans certaines régions, les conseillers territoriaux uniques pourraient être, directement, des communautés virtuelles territorialisées. C’est un formidable chantier qui s’annonce et la démocratie pourrait bien entrer, grâce à cela, dans une nouvelle ère et l’agora athénienne renvoyée à un modèle dépassé de démocratie directe.
Aujourd’hui, une large part de la population est sur Facebook. La première idée du législateur est de rendre cette inscription obligatoire. Cela devrait faire plaisir à Pierre-Olivier :D Bien sûr, on aurait pu imaginer une base tenue directement par l’État, avec l’accord de la CNIL, mais d’aucuns pensent que, vu le nombre de données que Facebook collecte sur la vie privée des gens, le risque d’un État policier serait alors trop grand. Bref, l’idée est d’avoir un système d’identification universel et Facebook est le plus commode, d’autant qu’il s’agit d’un identification globale. Cela devrait faciliter les échanges entre les habitants des différentes villes jumelées.
A partir de l’identifiant Facebook, donc, les citoyens pourront se connecter aux portails de leurs collectivités locales, participer aux discussions, voter, faire valoir leur expertise. Plus de personnes dans la boucle, c’est une meilleure compréhension des situations, des enjeux, une meilleure prise en compte de chacun et de tous. En cinq mots : c’est plus de démocratie. Tout le 2.0, en somme :-)
Le site de la ville de Vienne sera donc une des briques de l’édifice. Je ne sais pas encore comment je vais pouvoir intervenir dans sa construction. Je vais sans doute me positionner sur le système de veille, des échanges, la formation d’une culture des réseaux. On verra ;-)
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