Début juillet. La canicule s’abat sur la France. Sur Twitter, on sent que les gens passent en mode vacances. L’Agence de relations médias Anouk Déqué lance son opération estivale. Les programmes radios et télés sont passés en mode light alors que la Grèce et la zone Euro traversent une crise économique comme il n’y a jamais eu. Le Tour de France a commencé. De mon côté, depuis le début de l’année, je n’ai jamais eu autant envie de bosser et je me sens complètement décalé par rapport à l’ambiance générale. Il y a pour cela deux raisons :
1. J’ai acheté et commencé de lire Réussir son référencement web, d’Olivier Andrieu. Depuis 6 mois, pourtant, je lis des articles, sur le web, des articles traitant de SEO, y compris, chez l’auteur du livre. Mais, le bouquin est un choc. Il remet en partie en cause ce que j’avais lu, ce que j’avais compris. Parce que des informations étaient datées, que des choses étaient erronées. Je fais confiance à Olivier comme professionnel du SEO, parce qu’il est reconnu par ses pairs, que les critiquent de son livre sont bonnes.
Ce n’est pas seulement un choc sur le contenu mais aussi sur le support : je m’aperçois qu’un livre est plus actuel que des articles présents sur le web. Jusque là, je croyais le numérique supérieur au papier pour délivrer de l’information à jour. Mais, Réussir son référencement web, réédité et mis à jour tous les ans, montre qu’il est possible d’avoir du contenu sur papier up-to-date.
Alors je me dis que j’aurais dû commencer de lire le demi-millier de pages il y a 6 mois. Cela aurait été autant de temps gagné.
2. Je me suis trouvé une place climatisée dans un espace de coworking toulousain. C’était ça ou je passais mes journées dans un cinéma ou à déambuler dans un supermarché… mais cela n’aurait pas fait avancer mes to-do-lists.
J’étais venu chercher de la fraîcheur mais j’ai trouvé bien d’autres choses : des sourires, de la bonne humeur, des contacts humains non médiatisés, des hugs, des pauses partagées, des réflexions, des débats à l’heure du déjeuner, des rencontres, peut-être des collaborations professionnelles (il est encore trop tôt pour le dire).
Mais travailler dans un tiers lieu, lorsqu’on est en home office, ce n’est pas seulement la question du lieu. Jusqu’à maintenant, aller travailler, pour moi, se résumait à allumer mon ordinateur, dont le bouton se trouve à deux mêtres de mon lit. J’ai eu des périodes, où il était encore plus près.
En une semaine, je retrouve des comportements que j’avais lorsque j’étais salarié. Je me suis mis à partir de plus en plus tôt par plaisir de retrouver un espace agréable et les gens qui le peuplent. Je me suis remis à lire en marchant, dans les transports en commun. L’urgence. Je check mes mails et newsletters en marchant. Je n’ai plus l’excuse de devoir faire la vaisselle, la lessive, le ménage en journée. Travailler dans un tiers lieu modifie aussi la compartimentation des temps.
Alors est-ce que je travaille plus ? Non. Parce que les interruptions extérieures restent plus nombreuses dans un espace où il y a du passage, où on prend le temps de parler de de manière non médiatisée, sans limitation à 140 caractères. Personne ne compte ses caractères lorsqu’il parle, personne. Mais je travaille beaucoup mieux, différemment et je capitalise sur la durée. Alors, là aussi, j’aurais aimé commencer – ou au moins tester de manière continue – le coworking chez Etincelle il y a 6 mois.
Je ne sais pas s’il peut y avoir une conclusion à ces réflexions mais je me demande tout de même ce que je peux commencer maintenant pour ne pas me dire dans 6 mois que j’aurais dû le commencer cet été… Ceci dit, je me dis qu’il ne sera jamais trop tard, comme pour toutes choses. Et vous, vous auriez commencé quoi il y a 6 mois ? :)
C’est vrai que le SEO c’est toujours mieux de commencer 6 mois avant le moment où tu prends la décision de commencer ;-)
Comme ça tu as direct les résultats.