Un moyen simple pour faire baisser son impact environnemental est de réduire de manière drastique sa consommation de viande. Elle est en effet l’une des principales sources du réchauffement climatique. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est une étude publiée dans Nature 1).
Une autre solution est de limiter la croissance de la population en n’ayant pas d’enfant.
La solution de ne pas avoir d’enfant rencontre de plus en plus d’écho 2).
Deux raisons à cela :
C’est ce que met en avant Yves Cochet 4) :
Actuellement, en France, quand vous avez un enfant vous percevez zéro euro. Et plus vous avez d’enfants, plus vous touchez d’allocations. Il faudrait faire le contraire : créer une vraie allocation au premier enfant, et la diminuer à chaque enfant supplémentaire.
Et quand Yves Cochet parle de réduire la natalité, c’est d’abord dans les pays les plus développés, là où l’impact d’un individu est le plus fort :
Contrairement à l’idée répandue que c’est en Afrique qu’ils font beaucoup d’enfants et que cela est un problème, c’est évidemment chez nous qu’il faut avoir une politique de planification familiale anti-nataliste.
Un enfant américain attribue 9500 tonnes d’équivalent CO2 à chacun de ses parents. Un enfant bangladeshi, seulement 56 tonnes, un enfant chinois, 1500 tonnes.
Je dois avouer que je ne suis pas à l’aise avec cette question.
Poser la question de la réduction de la population, dans les 2 cas où j’ai été interpellé, me semblait une manière d’éluder la question du véganisme, une diversion. Je peux me tromper.
il faut abandonner les smartphones, les voitures, Internet, renoncer aux vols aériens, manger vegan… Les gens ne sont pas prêts à ces sacrifices.
dit Yves Cochet. En même temps, si j’arrive à être neutre, voire avoir un impact positif, en carbone (grâce à ma consommation, mon mode et mes choix de vie, mais aussi à une compensation auprès de Pur Project 5) qui fait planter des arbres), c’est peut-être aussi parce que je ne suis pas le père d’un enfant.