Je cède au marronnier, en espérant que cela me serve de leçon pour 2013, que vous y trouviez aussi des choses pour vous. Je suis persuadé qu’en faisant des erreurs et en apprenant d’elles, on progresse.
Mes flops de l’année, donc :
1. Ne pas avoir fait attention à mon corps.
J’ai démarré l’année par une virée aux urgences, pour une entorse et je ne l’ai pas soigné tout de suite. J’ai essayé de m’en accommoder mais les choses ne s’améliorant pas, j’ai arrêté presque toute activité physique. Heureusement, j’ai fini par voir un ostéo, un médecin, un kiné mais j’aurai dû écouter mon corps plus tôt.
2. Ne pas m’être plus entouré.
Je ne sais pas si on n’est jamais trop entouré. Christophe craignait la solitude à propos du travail en home office. On se pose forcément la question quand on est freelance ou qu’on travaille en dehors de locaux d’entreprise.
Mais les échanges entre collègues, autour de la machine à café, ne font pas tout. Ce n’est pas parce qu’on est en groupe qu’on ne travaille pas seul.
Etre entouré, c’est pouvoir échanger sur ses projets professionnels, sur son entreprise, sur la façon dont on vit, tant, lorsqu’on est prestataire, les activités professionnelles tendent à empiéter sur les projets de vie si on n’y prète pas garde.
3. Avoir fait passer les clients avant les clients.
En top priority je place la production pour les clients mais du coup, la tête dans le guidon on peut parfois oublier le long terme, les priorités. Le plus urgent n’est pas toujours le plus important à réaliser le plus rapidement.
4. Avoir fait passer l’exécution avant l’exécutant.
L’important dans les projets, ce sont les humains qui permettent sa réalisation. Sans eux, un projet est comme une idée qu’on ne formule pas : elle n’existe pas. Pour durer, il faut que les exécutants durent.
5. Avoir trop travaillé depuis mon bureau.
J’ai la chance de pouvoir travailler en mobilité. De fait, je bosse dans le train, dans les centres commerciaux où il y a le wifi, dans des bibliothèques, des bars, des restos, dans des parcs, en visite chez les uns ou les autres, les hôtels… Quand je dis « bosser », ce n’est pas seulement bloguer, mailer, skyper ou préparer des interventions ou écrits. C’est aussi – surtout – community-manager, être sur du temps réel. Mais, malgré tout, je travaille la plupart du temps de chez moi. Parce que les écrans, la connexion.
Or, sortir, quitter les chemins connus, rencontrer de nouvelles personnes, échanger avec celles qu’on connait déjà, c’est le moyen le plus efficace d’apprendre de nouvelles choses, de confronter ses idées, ses projets, d’avancer et d’être dans la société.
J’ai un peu bougé cette année mais pas assez pour satisfaire ma soif de découvertes. Il n’y a aucune raison pour que je sois sédentaire, j’ai la chance de pouvoir travailler en mobilité.
6. Avoir oublié le fun(k).
Le fun, le plaisir, le funk, la sueur, le travail juste pour le plaisir, le plaisir qui ne peut pas arriver sans effort. Ce sont tous les side-projects sur lesquels je n’ai pas travaillé cette année, mais aussi les jours de déconnexion que je n’ai pas pris.
C’est un travail de ne pas tomber dans la routine et de prendre des chemins hasardeux, de se laisser surprendre et d’accepter les bonnes comme les mauvaises surprises :-)
7. Avoir oublié que j’avais des rêves.
On a beau être passionné, adorer le monde qu’on est en train de construire, dans lequel on évolue, on finit par ne plus voir plus loin que le bout de son nez, celui-ci étant dans le guidon. On suit la route sans regarder les panneaux. Certes, c’est la route qui compte, et non la destination, mais si on veut emprunter des chemins qui ont un sens, il faut lever un peu la tête ;-)
8. Ne pas assez écouter mes amis.
Je voulais terminer par là, parce que c’est sans doute le plus important : quand les conseils sont bons, il faut les écouter ! Tous ne le sont pas, mais on finit toujours par suivre les bons, à force de les entendre et de se planter… comme pour finir par consulter pour une entorse, par exemple ;-)
Et vous ? Quels sont vos flops ?
Merci pour cette tranche de vie :-)