Il y a quelques jours, le magazine Marie Claire, alors que le pays était sous le choc des tueries de Toulouse et Montauban, a repris les propos d’une candidate à la présidentielle sur la peine de mort. Cela aurait pu s’arrêter là, rester factuel. Mais, dans une période où la conversation est mis en avant dans les médias, le journal a dérapé :
– sondage sur le site ;
– article s’interrogeant sur l’efficacité de la peine de mort ;
– question facebook pour demander à la communauté ce qu’elle pensait d’un retour à la peine mort.
Sur le déroulement de ce qu’il s’est passé, si vous ne l’avez pas lu, vous pouvez lire l’article d’Arrêt sur images. Marie Claire a fini par s’excuser, sur Facebook, Twitter et sur l’article en ligne.
Mais ce n’est qu’en remontant ma veille cette après-midi, je me suis aperçu que le dit article avait disparu. Le lien original (que j’ai retrouvé grâce à un lien de statistiques bitly redirige automatiquement vers une page d’explication de Marieclaire.fr :
La discussion sur Facebook, une fois l’évènement passé, a aussi été supprimée.
Il me semble que, là, sur la résolution de la crise, le magazine a bien agi, même si tardivement. C’est en tout cas une leçon à garder : poser une question sur l’actualité, dans un média, ne peut pas être toujours neutre. Je retiendrai juste – avec Google – que Marie Claire « réaffirme son engagement contre la peine de mort, en France et ailleurs« .