Quelques heures de covoiturage, de train, une nuit dans une chambre louée, encore quelques heures de marche, un sac de quelques kilos sur le dos, une voiture qui s’arrête et, enfin, j’arrive à destination. Près de 30 heures pour parcourir 500 km, avec autant de temps pour les 470 premiers que les 30 derniers. Et ça me semble normal. Je ne vois pas comment j’aurais pu faire autrement.
On m’a reproché, il y a quelques mois, de ne pas avoir appelé pour qu’on vienne me chercher en voiture. La vérité, c’est que je ne voyais juste pas l’intérêt de gaspiller du pétrole pour ça. La distance pouvait être parcourue en moins d’une journée.
Toutes les données montrent que nous devons réduire considérablement nos émissions de carbone. Il faudrait qu’on prenne l’habitude de ne plus penser les déplacements en fonction des engins motorisés individuels. D’autant que les engins de déplacements électriques sont, par défaut, interdits hors agglomération. La seule autorisation de circulation sur les voies vertes ne peut pas être suffisante puisqu’elles ne constituent pas un réseau continu.
On commence quand ?