Je fais maintenant de la curation grâce à une équipe de robots. Il est temps que je vous en parle.
Humain, trop humain…
Au commencement, étaient les sites web. Et, franchement, c’était une tannée pour aller vérifier que chaque site web était à jour. Puis vinrent les flux RSS et, donc, les blogs. Il suffisait d’aller dans un lecteur comme feedly aujourd’hui pour lire tous les nouveaux billets. Merveilleux… mais c’est là que ça c’est emballé. Il était plus que jamais facile de pomper automatiquement du contenu, de faire des revues de presse (ce que je fis beaucoup). Google News est arrivé. Les contenus ont commencé à beaucoup se ressembler.
Twitter era
Et puis, vint Twitter. L’information pouvait circuler maintenant bien plus vite. C’est cela qui m’amena à tweeter.
Au lieu de suivre des blogs, des sites d’information, nous nous mîmes à suivre des comptes de blogs, de sites d’information puis, carrément, de personnes. Oui, parce que c’était plus simple.
Ma stratégie était simple : suivre un maximum de personnes dans les champs qui m’intéressaient… et laisser la sérendipité et les synthèses par mail de Twitter faire le job. Las, je follow presque 6000 comptes formidables…. mais je crains toujours l’entre-soi, la bulle informative. Pourtant, je suis aussi volontairement des personnes qui me dérangent, qui pensent différemment de moi.
J’ai plusieurs fois envisagé de me désabonné de tout le monde et de recommencer… mais il est probable que que j’arriverai à un flux d’information similaire en quelques mois.
Flint era
Vers quoi, alors, me tourner ? C’est là que j’ai découvert Flint, de Benoît Raphaël. J’ai commencé par m’abonner à la newsletter généraliste.
Flint est un robot qui cherche des articles sur l’actualité. Il a été éduqué pour que les articles soient de même qualité, soient proches. Benoît veille à la qualité des sources, de manière humaine ou grâce à ses algos. C’est important pour la confiance.
Là où Flint devient intéressant, c’est qu’on peut éduquer / paramétrer différents robots, sur des thèmes différents. Perso, j’ai actuellement 11 bébés robots qui me ramènent des informations très diverses. Ils explorent des sites où je n’aurais jamais été, où les personnes que je suis sur Twitter n’auraient pas été. L’astuce est d’hyper spécialiser son robot, pour qu’il ne soit que sur une seule thématique.
Flint, c’est aussi une communauté, puisque Benoit Raphaël a mis en place l’école des robots, un moment de partage, en cas de souci mais pas que.
Ce billet n’est pas sponsorisé, pour voir les plans de Flint, c’est là.