Une de mes grandes surprises quand je parle réseaux sociaux avec des étudiants, c’est qu’ils soient si peu présents, si peu visibles dessus. Pourtant, ils avaient des skyblogs, ils sont sur facebook, mais en bougent peu. Heureusement, ils sont sur snapchat, qui a remplacé les SMS. Mais je leur dit qu’ils sont vieux. Ils ont 18, 19, 20 ans, ou un peu plus. Je leur dis que les jeunes sont sur Instagram.
Aujourd’hui, j’ai fait se googler des étudiants. Je leur ai dit que le meilleur moyen d’être trouvé est d’être inscrit sur des réseaux sociaux professionnels, LinkedIn ou Viadéo. On a parlé ereputation, personnal branding. Et un étudiant m’a dit : « Vous nous apprenez l’inverse des autres, vous nous dites que c’est bien d’être trouvé sur Google. » J’ai alors compris.
On rabâche tant aux lycéens, aux étudiants, qu’ils doivent faire attention aux photos qu’ils postent, aux informations qu’ils donnent, à ce qu’ils publient, que, du coup, ils ne publient plus rien. Ils n’osent plus aller sur les réseaux sociaux. Ils verrouillent leurs comptes, ils ferment leurs comptes Instagram qu’ils pouvaient avoir plus jeune. Ils ne vont même pas sur les réseaux sociaux professionnels, parce que cela leur apparaît malsain. Comment avons nous pu leur faire croire cela ?! Quand je dis nous, c’est les enseignants, les intervenants extérieurs, les consultants, bref les professionnels.
Nous utilisons tous les jours les réseaux sociaux. Nous n’avons pas appris à l’école. On ne nous a pas dit qu’il ne fallait pas, tout simplement parce que les réseaux numériques n’existaient pas. Ou, en tout cas, pas de manière aussi accessible, pas dans la poche. Nous avons appris en faisant. Nous avons maintenant des best practices mais peut-être que nous devrions arrêter de transmettre de la peur, là comme dans d’autres domaines, à la génération qui va tout réinventer. On lui rendrait service… et à nous aussi.
D’un extrême à l’autre. Parce qu’a défaut de maitriser sa com’, ils préfèrent tout cacher. Oui, il faut faire attention. Non, il ne faut pas se planquer. Tiens, encore une question d’éducation.
@Stéphane : Oui, c’est toujours le noeud central. Tout part de là.
Bonjour,
Il n’est pas bien ou mal d’être sur les réseaux sociaux ou sur Google. Posons-nous aussi la question : Pourquoi je suis présent et ce que cela m’apporte.
Concernant une présence professionnel une identité numérique à jour, cohérente et complète peut faire mouche.
En tant que consultant et formateur webmarketing je travaille cette présence (E-réputation) avec des étudiants, des consultants et des entreprises et je suis d’accord avec vous on parle souvent des aspects négatifs et des risques des réseaux sociaux mais pas du gain que l’on peut en avoir. D’ailleurs notre travail commence souvent par répondre aux a priori sur la question.
Alors je vous propose 2 liens ci-dessous:
-un contenu sur l’E-réputation et l’identité numérique professionnelle, présent sur Slideshare.
– comment Clémence a été recrutée sur Twitter en moins d’une heure ! Article de mon blog Emploi 2.0.
A bientôt, sur les réseaux sociaux bien sûr,
Bernard Martinez