Il ne peut y avoir de réseau social que s’il y a des interactions (cf l’article de Wikipédia). C’est bête à dire mais si, dans un lieu, qu’il soit physique ou numérique, il n’y pas d’interactions ente les membres, que ce soit imposé ou de fait, alors il n’y a pas de réseau social. Un réseau social, c’est du partage, de l’échange.
J’aime beaucoup ce compte-rendu d’une initiation aux réseaux sociaux. Il permet de visualiser les liens, les points communs, les affinités, sans lesquels aucun réseau n’est possible.
A l’intérieur d’une entreprise, si on veut mettre en place un réseau social, par exemple, il faut alors accepter que la parole circule, que les collaborateurs s’expriment. Ce n’est pas possible autrement. Un réseau social où la parole ne serait pas libre ne pourrait pas fonctionner.
Ce matin, à l’OpenCoffee Club, un entrepreneur présentait son entreprise de modération de forums. Il rappelait que, rapidement, un espace sans modération était squatté par des trolls. L’entreprise en question modère cependant les propos a posteriori, avec tout un tas de règles, filtres, algos pour repérer les messages à modérer. Dans la discussion, d’ailleurs, les trolls étaient perçus comme un mal nécessaire pour permettre le développement du réseau, la construction d’autres choses.
Cependant, un espace d’entreprise n’est pas un espace public. Les personnes qui écrivent sont connues. Elles ne trollent donc pas de la même façon que sur le web. Il y a la relation de salariat qui impose certaines obligations, la proximité. On peut alors se poser la question de la modération.
Et pour vous qu’est-ce qui fait la richesse d’un réseau social, à part ses membres ? ;-)