Une veille est forcément incomplète. On ne peut pas être exhaustif.
Dire ça, c’est, déjà, se rassurer. Il n’est pas possible d’avoir tout le savoir humain sur un sujet. On ne peut alors que faire au mieux.
Il y a, dans la veille, me semble-t-il, deux parties :
1. Être informé des évolutions connues par l’ensemble de la communauté. C’est le socle culturel commun. C’est ce qui fait de vous un professionnel (si c’est pour du pro, ça marche aussi pour les loisirs, les passions ;)). A priori, si vous êtes en activité, vous devriez avoir de multiples occasions d’être informé.
2. Être informé pour vous différencier. Il s’agit alors d’avoir des informations absentes du socle commun (et pertinentes, si possible). Ce sont des informations, ou une méthode de travail, qui feront votre spécificité, qui feront que vous êtes unique.
Au sein de cette catégorie, on trouve :
- la spécialisation sur une thématique – là, on sait un peu où aller, on veut tout savoir sur un sujet (mais on sait qu’on y arrivera jamais) ;
- la randomisation ou sérendipité – là, on ne sait pas ce qu’on cherche, mais on sait qu’on va le trouver ;-) Ma recherche est plutôt dans cette catégorie, parce que cela correspond sans doute plus à ma personnalité.
Bref, ce que je voulais dire, c’est que la veille ne peut pas être complète, et que c’est normal. Il faut juste, dans elle, retrouver l’essentiel et le petit plus. Même Google n’arrive pas à recenser tous les sites web ;-)
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