Ça se rapproche. Dans deux semaines, je n’aurai plus de contrat salarié.
Deux semaines, c’est court ! L’été sera passé vite entre la fin de mes préparations pour le centre de loisirs, une mission de Community Management (dont je ne peux pas parler), une escapade parisienne, des twunchs, des barbecues, des discussions, des rencontres, un projet dont il faudra bien que je dise des choses rapidement maintenant (mots clés : local, communauté, 2.0, utile), et le centre de loisirs.
Deux semaines… C’est court. Les enfants, les « grands » vont avoir une semaine sur le thème des pirates. Je suis content d’avoir programmé une semaine entière sur le thème :) Les animatrices et les enfants devraient pouvoir imaginer et s’amuser ! Les plus petits vont finir la semaine devant Guignol et je sais déjà que ce sera un excellent souvenir… pourvu que les prédictions de soleil de MétéoFrance tiennent la route ! Le slogan du Centre de Mont Joyeux – dont l’un de mes frères est directeur adjoint pendant les vacances – est « venir avec des rêves et repartir avec des souvenirs ». C’est aussi ce que je souhaite aux enfants qui passent par Maupas (l’accueil de loisirs du centre social), à l’équipe d’animation. Pour ce qui me concerne, c’est fait ;-)
Dans deux semaines, donc, je quitte le salariat. Peut-être que c’est une erreur. Peut-être que cela ne marchera pas. Mais, ce qui est sûr, c’est que le seul moyen de le savoir est d’aller jusqu’au bout de la démarche et je suis sûr que c’est le bon moment pour moi :-)
Le passage du salariat à l’entreprenariat (même si cela fait presque un an que je suis auto-entrepreneur, en double activité) pose la question de la représentation professionnelle. Les questions qu’on me pose me semblent « décalées » par rapport à cela :
– qu’est-ce que tu vas faire ?
Je n’en sais rien… enfin, pas dans le détail. C’est sans doute un peu déstabilisant pour mes interlocuteurs.
Je n’ai pas encore de contrat pour les prochains mois mais j’ai des projets en cours : offre de formation, animation de jeux en ligne, le projet qu’on appellera AZERTY (faut vraiment que je vous en parle ;-)).
– tu ne vas rien prendre en attendant ?
En fait, l’erreur, me semble-t-il, est de croire que le temps de la prospection commerciale n’est pas du travail. Cela n’est pourtant pas rien. Si j’ai eu énormément de chance, jusqu’à maintenant, de pouvoir travailler avec des personnes que je connaissais avant, cela ne sera sans doute pas tout le temps le cas. De même, la veille, le réseautage, les rencontres, tout cela fait partie du travail, du job… du mode de vie, en fait, plutôt.
Voilà. L’aventure commence vraiment dans deux semaines. J’y ai déjà gouté un peu, ça me plait, et j’ai vraiment hâte maintenant d’être à temps plein dessus, même si je vais encore passer deux belles semaines au Centre Social.
Je ne sais pas si je vais me tromper. En fait, je vais certainement commettre des erreurs. C’est inévitable. Le tout, c’est qu’elles ne durent pas longtemps, que j’apprenne de celles-ci. Mais il n’y a qu’en travaillant que je pourrais savoir si je vais mettre en place une entreprise viable, ou pas.
Pour le moment, je vous laisse, j’ai 400 gouters à aller acheter ce matin, pour les enfants ;-)
Le temps de prospection me semble tout à fait cohérent. Ce qui parait plus curieux, c’est de ne pas avoir définit précisément l’offre qui serait faite dans cette prospection…
Mais apparemment tu ne peux pas tout dire… En tout cas bon courage, et si on peut filer un coup de tweet, n’hésites pas.
Je crois que je peux adapter cette offre. Toute entreprise n’a pas les mêmes besoins. Et je pense que tout cela va se définir a postiori, à partir de ce qui aura été produit comme auto-entrepreneur.
Mais,
* ce que j’aime faire : le conseil/formation, partager sur les médias sociaux, en somme et, pour le coup, j’en ai déjà fait ;
* ce que je sais faire, où je m’éclate : l’animation (en ligne), fait, aussi.
Ce sont deux choses différentes. Pas la même durée, pas la même facturation, pas la même ambiance… Par contre, les deux se nourrissent.
Et je ne veux pas m’attacher à une chose. J’ai aussi envie d’entrer dans les entreprises.
Ce que je ne peux pas dire, ce sont les missions où il y a des accords de confidentialité, de l’animation en ligne, surtout.
Merci pour le « coup de tweet » :) Pourquoi pas aussi un verre un de ces 4 ? ;)
Ce franchissement de pas fait envie, pour des gens comme moi qui aimeraient vivre de leur passion plutôt que de continuer à travailler dans un domaine qui n’est pas forcément le leur..
Toujours difficile et un peu risqué de quitter un job pour sa propre entreprise. Mais je suis bien d’accord, il y a un moment où faire les 2 devient trop frustrant car on ne peut pas faire décoller son entreprise. Si on ne le fait pas, on regrette après de ne pas avoir tenté. Alors bravo et bonne chance à vous !