J’ai écrit il y a quelques semaines que j’écrivais au passé. Outre la régularité de l’écriture, cela peut provoquer un effet de bord : la dissociation. Je, c’est à dire celui qui écrit et publie, ne vis pas dans le même temps que le «moi carboné» (pour qui s’interrogerait sur cette expression, cf le billet Voyage en Carbonie). Ainsi, je publie ce matin, mais peut-être suis-je loin de toute connexion. Mais, une autre fois, ce sera une anecdote que je raconterai alors qu’elle n’aura pas eu lieu dans le temps de publication. J’espère juste que mes valeurs n’auront pas variées, que ma pensée ne sera pas dissociée et que je serai toujours d’accord avec moi-même. Et je vous ferai grâce de vous parler de ski alpin un 4 août.