Il y a quelques jours, j’ai discuté avec Clément. Il est travailleur nomade. Il voyage à travers les métropoles européennes avec les mêmes routines, les mêmes horaires, qu’il soit à Lisbonne, Londres ou Berlin. Ce qui change, ce sont les lieux, les personnes rencontrées, pas le travail.
Un de ses secrets, c’est la transparence. Il tient au courant ses clients de qu’il est en train de faire, de ce qu’il a fait, de ce qu’il va faire. Avec Trello, c’est facile. Cette exigence de transparence qu’il s’est imposé lui fait gagner du temps car ses clients n’ont pas à demander là où il en est. Ils peuvent à tout moment le voir.
Cela fait des années que j’admire les personnes qui sont transparentes sur leurs blogs à propos de leurs activités. Je pense à Archiduchesse, bien sûr, et avant La fraise (tout vient de Patrice Cassard), ou bien aux points d’activités d’Etincelle (qui n’ont plus lieu), ou Julia Coudert qui fait des rapports de revenus comme freelance. Je me reproche du coup régulièrement de ne pas être assez transparent.
Le mois dernier, je suis allé à une réunion concernant la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Au cours des derniers mois à Coovia, j’ai eu à m’y intéresser. Lors de cette réunion, il fut question du volet communication. Je suis persuadé qu’elle est une grille efficace pour raconter une histoire positive, créer de l’émotion, de l’engagement, bref faire du story telling.
La transparence est au cœur de la démarche RSE mais, en écoutant Clément, je me suis rendu compte que c’était bien plus que du story telling. Elle a un réel impact parce que les parties prenantes peuvent avancer de concert.
J’espère que celui-ci m’incitera à communiquer plus ici. Les stories, les posts facebook ou LinkedIn ne remplacent pas le blogging, ils sont d’une autre nature.
Merci Philippe pour la citation ! :)
Avec plaisir Julia ! – Philippe