Cet été, j’ai compris quelque chose sur le travail : le travail, c’est quand on est payé. Le reste, c’est de l’engagement, de l’investissement, de l’auto-formation ou du loisirs mais pas du travail.
C’est important les mots. Ça permet de relativiser, de refixer des propriétés. Par exemple, lire des mails n’est pas du travail. On n’est pas payé pour ça…. sauf si c’est dans le cadre d’un service client. Dire qu’on a travaillé alors qu’on a juste lu des mails est donc une erreur. Il faut donc se demander si c’est important. C’est de l’investissement ? Soit. Mais est-ce que tous les mails se valent ?
C’est la même chose pour la veille. Je considère que, lorsqu’on travaille sur les médias sociaux, le Net en général, il faut être en veille perpétuelle. Mais ce n’est pas du travail. C’est de la formation, une habitude, une way of life… mais on n’est pas payé pour. C’est sans doute pour celà que beaucoup l’oublient.
Networking ? Pareil. C’est de l’investissement.
Personnal branding ? Idem.
Le commercial quand on est freelance ou chef d’entreprise ? Pareil.
Évidemment, je crois que tout cela est nécessaire, qu’on ne peut pas se passer de répondre aux mails, de s’informer, de chercher à s’ameliorer ou de se brander. Mais il n’y a qu’en séparant les choses qu’on peut commencer à prioriser certaines d’entre elles.