Je suis impressionné, depuis mercredi, par le nombre de dessins satiriques qu’on peut voir sur Twitter. A Toulouse, sur le mur de Capitole, comme à plein d’autres endroits en France et dans le monde, on peut voir des dessins, des pensées. On accroche des affiches, on écrit et on dessine à la craie. On photocopie Charlie Hebdo, on le placarde, pour qu’il soit lu. L’expression est toujours là.
Le mur du Capitole, à #Toulouse, émouvant, impressionnant. #CharlieHebdo pic.twitter.com/LcVwFGXXmr
— Philippe Couzon (@pcouzon) 10 Janvier 2015
Sur le mur du Capitole. Signé Ahmed B. #CharlieHebdo #Toulouse pic.twitter.com/eNVileL4lT
— Philippe Couzon (@pcouzon) 10 Janvier 2015
Quand on écoute les conversations, dans la rue, à la terrasse des cafés, Charlie Hebdo est présent dans toutes les discussions. Ces stylos et crayons, qui sont levés dans les rassemblements, sont de beaux symboles.
#MinuteDeSilence à Nice au Parc Impérial, on a tous levé un stylo. "Vous avez vos armes, nous avons les notres." pic.twitter.com/H9iHAytAuu
— ΔLY (@xAlice06) 8 Janvier 2015
Arme d'instruction massive. #JeSuisCharlie pic.twitter.com/nH0dzkO1vY
— Franquin et Cie (@Franquin_Cie) 9 Janvier 2015
Une personne m’a dit que, tout de suite après le drame de mercredi, elle s’était mise à écrire, a tout mettre sur le papier, a dire tout ce qu’elle ressentait, tout ce que celui lui inspirait. Ça me semble tellement sain ! On a besoin d’écrire, de dessiner, que ce soit publié ou pas, partagé ou pas. C’est juste humain.