Mardi soir, j’étais à la soirée mensuelle de Vivre et Entreprendre en Pays Viennois, à gouter du beaujolais nouveau (excellent!) et à deviser du sujet du jour: la perte d’un client important (plus de 20% du C.A.).
Je participe aux rencontres du hub depuis quelques mois déjà et j’apprends énormément sur l’entrepreneuriat. J’espère aussi pouvoir offrir un peu de quelque chose au groupe. En tout cas, mardi, la rencontre était particulièrement conviviale et intéressante.
Passons sur le beaujolais, dont je n’ai pas retenu le nom du producteur, et venons en au sujet. Il y eut beaucoup d’idées et de conseils donnés mais, me semble-t-il, l’idée dont découlait tout le reste est que lorsqu’on perd un client, on a alors le temps de se demander ce que l’on veut vraiment faire.
Ca me rappelle le temps laissé à l’innovation dans le modèle Google. Dans les deux cas, il s’agit de pouvoir s’accorder du temps, de s’écouter, pour se fixer de nouveaux projets, nouveaux objectifs. Mais, dans un cas, on attend la perte d’un client, d’une mission, d’un travail…
Le mois prochain, nouveau thème, toujours liée à des situations de crises pour l’entreprise. Pourtant, ce que je commence à comprendre, c’est que les situations de crises permettent aussi de créer des opportunités pour faire d’autres choses, des choses qu’on avait oublié, ou pas pu faire jusque là…
C’est très bien de positiver quand on perd un client et d’utiliser le temps gagné à faire autre chose, mais il semble évident qu’il faut se laisser régulièrement du temps pour penser à de nouveaux projets. En ayant un peu d’avance, on subit les contre-coups moins durement.
Ton article sur l’innovation m’a bien plut ! Merci.