Je commence à prendre plaisir à ces moments d’écriture du samedi. Ce n’est, finalement, pas si difficile. Avec quelque chose ou pas. Cela m’oblige à produire de l’écrit, du sens. Enfin, j’espère.
Il y a longtemps, pour un journal étudiant, j’avais dû écrire pour remplir une page vide. J’avais alors créé une fable ex nihilo. Vingt cinq ans après, de tout ce que j’ai pu écrire à l’époque, je ne me souviens presque que de cela. C’était quelque chose que je n’avais pas documenté, c’était un jeu.
Si je n’ai vraiment rien à écrire d’autre, peut-être que je ferai comme alors : je m’essaierai à la fiction. Il n’y a pas besoin d’écrire un roman en quinze tomes pour cela. Il n’y a qu’à regarder, sur Twitter les micro-fictions qui racontent, en un seul gazouillis, une histoire. Le compte Mikrodystopies en montre régulièrement des exemples savoureux.