Dernier vendredi du mois. Ce soir, c’était Etincelle Party, à l’espace de coworking toulousain où je vais. Nous avons pu tester quelques programmes de réalité virtuelle.
J’ai été dans un musée. J’ai pu voir quelques sculptures, dont la 3D mériterait d’être mieux rendue. La photo ne suffit pas, le volume est nécessaire. Mais, surtout, un couloir me conduisit à l’extérieur. La statue d’un Bouddha était là, dans la neige.
Je me suis cogné à un mur invisible. J’ai dû me rappeler que, dans la pièce où j’étais, à Etincelle, il y avait effectivement un mur. Ce type d’obstacle n’existe pas dans les holodecks de Star Trek.
Ce soir, j’ai aussi vu des personnes avoir peur, être troublées parce qu’impuissantes face à des menaces, ou bien réagir violemment pour éviter un arbre ou un rocher, en faisant du ski. N’était-ce que virtuel ? Les émotions étaient réelles.
Pour une personne, il était triste qu’avec des casques de « réalité virtuelle » (je préfère, quant à moi, parler de réalité synthétique) empêche la communication. Le vécu, l’expérience, ne sont pas partagés. Pour le moment.
La réalité virtuelle est là. Elle va nous permettre d’agrandir nos champs d’expériences, va faire tomber des murs lorsqu’on vit trop à l’étroit. Elle sera distraction sans aucun doute aussi, mais elle peut-être tellement plus !