Il y a des endroits en France qui n’ont pas encore accès au haut débit. Je ne sais pas de qui c’est la faute, et je m’en fous. Il y a peut-être un peu des FAI, mais aussi les municipalités qui n’ont pas traité l’accès à l’Internet comme on traite l’accès à l’eau.
Depuis dix ans, la situation est même dégradée parce qu’il y a des permis de construire, de nouveaux raccordements au réseau. A force de diviser le débit il n’y a plus rien à partager.
La semaine dernière, j’étais dans un de ces territoires. En plus d’avoir une connexion ADSL bas débit pourrie, l’injustice du filaire est doublée par une connexion 3G, pour les mobiles, quasi inexistante. Je ne parle même pas de 4G. Certes, j’ai fini par utiliser mon téléphone comme modem, parce qu’il allait plus vite que la connexion ADSL, mais c’était avec seulement 2 barres la plupart du temps. Le téléphone n’a jamais autant chauffé à essayé d’accrocher le réseau, alors que je lui demandais une connexion au Net « normale ». C’est crevant de passer la majorité de son temps à attendre que la moindre page se charge.
Tenir à l’écart d’Internet – parce que, franchement, ça revient à ça quand on doit faire le choix entre une conversation téléphonique ou aller sur un site web, qu’un Skype ou du streaming ne sont même pas envisageables -, bref, en tenant à l’écart d’Internet des zones entières, je me dis que les politiques font une grave erreur. C’est à la fois une culture et une modernité qui sont interdites à ces territoires. Pour ce qui me concerne, j’y vais pour les personnes qui y sont et en repars à cause de l’accès à Internet qu’il n’y a pas.
Il parait que la fibre va se développer de plus en plus. Vivement !