Jean-Luc Roméro signe une tribune dans le Huffington Post pour défendre Valerie Trierweiler et aussitôt, dans les commentaires, revient une critique, une dénomination moyenâgeuse que je lis régulièrement :
VT est la maitresse du Président et non première dame de France
Je ne sais pas si les personnes se rendent compte qu’en faisant de Valérie Trierweiler un simple plan cul, ils signifient aussi que tout couple hors mariage est illégitime, sans sentiment, sans projet commun possible. C’est triste. Je pensais que notre société avait évolué.
Je ne sais pas ce qu’il en est des œuvres dont s’occupe Valérie Trierweiler, si elle coûte à la République plus ou moins que les précédentes compagnes des présidents. Par contre, ne l’attaquer et ne la voir que sous l’angle sexuel mais parait totalement dégueulasse pour elle, et pour l’ensemble des couples non mariés. Le fait qu’elle assume un « devoir de Première Dame » montre d’ailleurs, justement, qu’elle ne peut être réduite à une relation ludique.
Le député Jean-Charles Taugourdeau dans son projet d’amendement ne parlait pas de « maîtresse », heureusement et la question de la transparence de la vie publique mérite d’être posée. Mais les députés pourraient peut-être commencer par le faire pour eux.