C’est dans les conversations à la machine à café aujourd’hui : le Tour de France commence. Soyons exacts : le Tour est parti de Vendée depuis le 2 juillet mais c’est aujourd’hui le tournant.
Thomas Voeckler porte le maillot jaune depuis plus d’une semaine et la France se met à rêver qu’il succède à Bernard Hinault sur les Champs Elysées. Mais, cette après-midi, la caravane de cyclistes va monter le col du Galibier.
Il y fait froid, il y neigeait il y a encore deux jours. Vous avez certainement vu aux infos les images des camping-cars au milieu de la neige. Complétement surréaliste en plein de mois de juillet ? Cela nous rappelle qu’il est normal que les Alpes soient recouvertes de neiges éternelles. Jusqu’à ce qu’il fasse trop chaud pour cela en tout cas…
Thomas Voeckler n’a qu’une minute et 18 secondes d’avance sur Cadel Evans. Vue la grimpette, ce n’est pas grand chose. Le temps de visiter une terrasse…
Voeckler et Evans sont deux coureurs attachants. Ils se ressemblent : tous deux sont humbles et souriants, tous deux disent qu’ils mènent une étape après l’autre. Ils ne veulent pas penser à Paris, dans 3 jours seulement pourtant. Une étape après l’autre, disent-ils. Finalement, un peu comme les entrepreneurs, non ? ;-)
En tout cas pour la 1ère fois ma femme m’a demandé d’enregistrer l’étape. Non pas qu’elle aime le sport mais c’est surtout pour voir le Galibier sous le soleil … enfin on espère. La semaine dernière nous l’avons vu dans le brouillard, le froid et la grêle. C’est seulement après notre départ que le soleil est revenu