Deux études récentes sont extrêmement intéressantes sur la coopération.
D’abord, celle de l’équipe d’Anita Woolley sur l’intelligence collective. Après différentes batterie de tests sur plusieurs groupes, il apparait que les 3 facteurs de l’intelligence d’un groupe sont :
- La sensibilité sociale des membres du groupe.
- L’égalité de répartition de la parole entre les membres du groupe. La domination de personnalités dans un groupe nuit à l’intelligence collective.
- La proportion de femmes.
Ce qui est, du coup, intéressant, c’est que, pour améliorer l’intelligence d’un groupe, il est préférable de travailler sur les interactions au sein de ceux-ci… et d’avoir des femmes dedans ! Comme Sylvain Witmeyer le disait il y a deux mois dans son billet sur les recrutements :
« La meilleure équipe n’est pas celle qui a les meilleurs joueurs mais celle qui est capable de jouer le mieux ensemble. »
Sources : Science (étude parue le 29 octobre 2010) et Mediapart (4 novembre) pour la version française.
La seconde étude, plus surprenante, est celle de l’équipe d’Annefloor Klep : le travail d’équipe est amélioré lorsque les membres partagent des sentiments négatifs et en parlent, que ce soit sur ce qu’il se passe à l’intérieur d’un groupe ou à propos d’évènements tristes extérieurs. Dire que tout est beau et que tout va bien est donc contre-productif. Les réunions vont elles dorénavant débuter par la diffusion d’un film sur la faim dans le monde ?
Source : HealthDay (23 novembre)
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