Lorsque j’entre dans une bibliothèque, j’ai toujours le même questionnement : comment vais je faire pour tout lire ? C’est impossible. Il ne sert à rien d’essayer, un humain ne peut tout simplement pas. Ce qui est vrai pour le papier l’est d’autant plus pour le numérique, évidemment.
Lorsqu’on fait de la veille, il faut donc savoir à un moment s’arrêter. Un sujet ne peut jamais être épuisé. Il y a toujours quelque chose à apprendre. Hors, la veille n’est pas un but en soi. Si on n’utilise pas l’information qu’on a, si on ne la partage pas d’une manière ou d’une autre, alors elle est inutile. L’important est de pouvoir agir grâce à cette information, de pouvoir en faire quelque chose.
Être exhaustif sur un sujet n’est pas utile. Il importe beaucoup plus d’être pertinent. Il est probable qu’une bonne info, si elle est un moment ignorée, reviendra, de toute façon. A condition d’avoir différents réseaux, différentes sources d’informations.
Du coup, il me semble souhaitable de limiter son temps de veille pour pouvoir se poser cette question : maintenant, ce que je sais, j’en fais quoi ?
le travail de veille doit répondre à des objectifs précis afin de ne pas perdre son temps à cueillir trop d’information qui deviendront autant de temps de qualification perdu pour procéder à la vraie valeur ajoutée d’un travail de veille: L’ANALYSE !
Il est fondamental avant tout travail de veille de limiter/définir le terrain de veille.