Quand j’utilise une application sur le web, c’est parce que j’y trouve un intérêt, pas parce qu’elle est hype, qu’elle est à la mode. Ca ne me dérange pas d’utiliser des services complètement has been. Par exemple, j’utilise le courriel même si Google Wave est là.
Je peux comprendre qu’on puisse vouloir tester les dernières nouveautés technologiques. D’ailleurs, c’est ce que je fais avec Google Wave aussi. Peut-être que je l’utiliserais de plus en plus. Ou peut-être que non. Je crois profondément qu’il faut tester, bidouiller.
Mais, en matière technologique, c’est l’ajout de fonctionnalités, qui compte, pas nécessairement le remplacement. Une technologie n’est pas bonne parce qu’elle est nouvelle ou hype. Elle est bonne parce qu’elle est utile, qu’elle peut être adoptée, qu’elle fait gagner quelque chose: du temps, de la créativité, etc.
Je ne suis pas Frédéric Cavazza et c’est un retweet qui m’a fait prendre connaissance de son humeur sur les lipdubs. Sur Twitter, on parle des lipdubs, un peu, mais ce n’est quand même pas un sujet dominant. J’ai un peu de mal à voir ce qui peut énerver ainsi. D’accord, il y a des gens qui font des lipdubs…. et alors? Les lipdubs font maintenant partie du paysage numérique, comme d’autres choses. Ils ont montré leur utilité, quelques usages possibles. On n’est pas obligé d’en faire ou d’en regarder pour autant… Si?
Terminons quand même par le lipdub des droits de l’enfant, puisque c’est aujourd’hui le vingtième anniversaire de la convention de ceux-ci ;-)
Je ne suis pas non plus Cavazza (mais je le trouve pertinent) mais je n’aime pas les lipdub. Le seul lipdub que j’aime bien c’est « Merci patron » des Charlot, parce que c’est le précurseur et qu’un lipdub sans humour c’est vraiment trop triste.