Depuis quelques jours, je teste Google Wave grâce à une invitation gentillement proposée par Robert Vinet et, hier, avec d’autres, j’ai participé à l’expérience que menait Christelle Membrey et sa classe. Je n’en suis qu’à mes débuts, donc, mais je suis à la fois attiré par ce que les waves promettent en terme de travail coopératif et perturbé par cet étrange objet.
Je vais essayer de dire pourquoi, de dire ce qu’il me semble avoir compris.
L’attrait.
Google Wave, c’est un truc de ouf: on crée des discussions, qui sont comme des forums, au début au moins, on peut donc clavarder, commenter, éditer presque tout, ajouter des vidéos, des photos, des applications (pour Twitter, par exemple). C’est un peu l’hyper-média. Probablement qu’à terme, on pourra mettre tout le Net dedans. Must: le « playback », un bouton qui permet de voir défiler les différentes modifications dans l’ordre chronologique.
Les google waves peuvent donc permettre la création à plusieurs: on pourrait imaginer la rédaction d’un article, l’organisation d’un évènement, d’un guide, etc.
Ajoutons que les waves sont publiques ou privées et on les retrouve par un moteur de recherche.
La circonspection.
Lorsque, comme hier, il y a plein de contributeurs en même temps sur une wave, on ne sait plus où donner de la tête: ça écrit en haut, en bas, ça édite, ça modifie, ajoute des émoticons. Une wave ressemble alors à une immense salle de bar où on tente désespérément de suivre l’ensemble des conversations, où chacun peut ajouter partout des liens, des photos, des vidéos (cherchées et trouvées via Google). Les gadgets permettront d’ajouter de plus en plus de choses venant de l’extérieur de l’univers Google.
Heureusement, les waves ne sont pas obligatoirement en temps réel mais, de toute façon, on perd les repères temporels ou l’ordre même de la discussion. Des usages apparaitront nécessairement, se diffuseront. Hier, par exemple, par la simple utilisation du gras, la wave a été un peu organisée. Peut-être que c’est quelque chose de très banale sur Google Wave mais je suis encore noob, un rien me marque ;-)
Alors, quels usages?
- Pour du travail collectif, c’est évident. Reste la question du comment. Mais une réunion de travail sur Google Wave doit être extrêmement productive. Sans doute qu’il faut commencer, continuer, à expérimenter, que les groupes eux-mêmes trouvent leur façon de procéder, leurs codes.
- Pour bookmarker, prendre des notes, les organiser, les partager (ou non).
Je n’ai pas encore lu vraiment de retours d’expérience sur Google Wave, même si ça buzz sur Twitter, dommage. Je vais continuer de tester, de voir ce qu’il est possible d’en faire. Par contre, je ne vois pas encore comment cela pourrait remplacer l’email.
Si vous voulez m’ajouter à une wave: phil.couzon@googlewave.com
Et j’espère pouvoir avoir dans quelques temps des invitations à distribuer :-)